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LA TRADUCTION À L’HEURE CORÉENNE (prolongation)

2e APPEL À CONTRIBUTIONS GERFLINT-SYNERGIE CORÉE 4

LA TRADUCTION À L’HEURE CORÉENNE

 Prolongation date-limite d’envoi des propositions par courriel :

30 septembre 2012

La Corée du Sud exporte de plus en plus largement sa culture (cinéma, littérature, musique, etc.) et accueille un nombre croissant de manifestations et de rencontres internationales (championnat du monde d’athlétisme, exposition internationale, festivals de cinéma ou G20), générant ainsi des besoins accrus en matière de traduction et d’interprétation.

Ce numéro, consacré à la traduction, s’articulera autour de deux axes principaux :

1)      L’état des lieux de la traduction en Corée

Il s’agit non seulement de faire le point sur l’état de la recherche en traduction en Corée, mais aussi de déterminer les difficultés spécifiques de la traduction en coréen. Tous les domaines d’études seront concernés. Citons par exemple la littérature, le cinéma (sous-titrage), le théâtre (sur-titrage), la philosophie, le tourisme, l’interprétation ou les jeux vidéo (travail de localisation).

2)      La diffusion de la culture coréenne par la traduction

Il est courant d’attribuer à la traduction la vertu de diffuser la culture d’un pays à l’étranger. Quelle vision de la Corée est véhiculée dans le monde par le biais de la traduction ? Surfant sur la vague coréenne ou Hallyu, ce numéro tentera de dresser les zones d’influence particulières de la Corée à l’étranger et d’examiner la réception de la culture coréenne par-delà ses frontières. On pourra ainsi étudier de quelles manières, au-delà des domaines classiques tels que le cinéma et les séries télé, la culture coréenne exerce son influence grâce à ses traductions internationales.

Même si ce numéro est spécialement dédié au couple traduction et Corée, des textes d’ordre plus général sur la traduction seront également les bienvenus.

 

Les contributeurs potentiels sont invités à faire parvenir leur proposition en français par fichier Word à la Rédaction de GERFLINT-SYNERGIES CORÉE, à l’attention du coordonnateur de ce volume, Franck Barbin : Synergies.coree@gmail.com

Les fichiers-textes de 250 mots, accompagnés d’une courte bibliographie, seront intitulés comme suit : NOM (seul)_SynCo4_MOT-CLÉ DU TITRE.doc

Par exemple, si Christian Dubois nous envoyait un article intitulé « Traduire le cinéma de Chang-wook Park », il intitulerait son fichier : DUBOIS_SynCo4_CINEMA.doc

Les auteurs voudront bien respecter les consignes rédactionnelles disponibles ici : http://gerflint.eu/images/stories/coree/consignes%20publication%20%20synergies%20-%20lp-%202011%20%20core.pdf. Il est en plus demandé aux auteurs – dès avis d’acceptation de l’article par le Comité – d’envoyer avec leur article trois résumés de 8-10 lignes maximum (en ajoutant un titre assez court pour chaque) dans les langues suivantes : français, coréen et anglais. La traduction en coréen sera faite par nos soins sur demande de l’auteur. Le manquement à ces règles pourra, à notre regret, entraîner le rejet du texte.

 

Calendrier :

Prolongation date-limite d’envoi des propositions par courriel : 30 septembre 2012

Retour d’information aux auteurs : 30 octobre 2012

Envoi des articles complets à la Rédaction : 30 janvier 2013

Prévision de publication : automne 2013

 

 

 

 

 

 

 

LA TRADUCTION À L’HEURE CORÉENNE

APPEL À CONTRIBUTIONS GERFLINT-SYNERGIE CORÉE 4

LA TRADUCTION À L’HEURE CORÉENNE

La Corée du Sud exporte de plus en plus largement sa culture (cinéma, littérature, musique, etc.) et accueille un nombre croissant de manifestations et de rencontres internationales (championnat du monde d’athlétisme, exposition internationale, festivals de cinéma ou G20), générant ainsi des besoins accrus en matière de traduction et d’interprétation.

Ce numéro, consacré à la traduction, s’articulera autour de deux axes principaux :

1)      L’état des lieux de la traduction en Corée

Il s’agit non seulement de faire le point sur l’état de la recherche en traduction en Corée, mais aussi de déterminer les difficultés spécifiques de la traduction en coréen. Tous les domaines d’études seront concernés. Citons par exemple la littérature, le cinéma (sous-titrage), le théâtre (sur-titrage), la philosophie, le tourisme, l’interprétation ou les jeux vidéo (travail de localisation).

2)      La diffusion de la culture coréenne par la traduction

Il est courant d’attribuer à la traduction la vertu de diffuser la culture d’un pays à l’étranger. Quelle vision de la Corée est véhiculée dans le monde par le biais de la traduction ? Surfant sur la vague coréenne ou Hallyu, ce numéro tentera de dresser les zones d’influence particulières de la Corée à l’étranger et d’examiner la réception de la culture coréenne par-delà ses frontières. On pourra ainsi étudier de quelles manières, au-delà des domaines classiques tels que le cinéma et les séries télé, la culture coréenne exerce son influence grâce à ses traductions internationales.

Même si ce numéro est spécialement dédié au couple traduction et Corée, des textes d’ordre plus général sur la traduction seront également les bienvenus.

Les contributeurs potentiels sont invités à faire parvenir leur proposition en français par fichier Word à la Rédaction de GERFLINT-SYNERGIES CORÉE, à l’attention du coordonnateur de ce volume, Franck Barbin : Synergies.coree@gmail.com

Les fichiers-textes de 250 mots, accompagnés d’une courte bibliographie, seront intitulés comme suit : NOM (seul)_SynCo4_MOT-CLÉ DU TITRE.doc

Par exemple, si Christian Dubois nous envoyait un article intitulé « Traduire le cinéma de Chang-wook Park », il intitulerait son fichier : DUBOIS_SynCo4_CINEMA.doc

Les auteurs voudront bien respecter les consignes rédactionnelles disponibles ici : http://gerflint.eu/images/stories/coree/consignes%20publication%20%20synergies%20-%20lp-%202011%20%20core.pdf. Il est en plus demandé aux auteurs – dès avis d’acceptation de l’article par le Comité – d’envoyer avec leur article trois résumés de 8-10 lignes maximum (en ajoutant un titre assez court pour chaque) dans les langues suivantes : français, coréen et anglais. La traduction en coréen sera faite par nos soins sur demande de l’auteur. Le manquement à ces règles pourra, à notre regret, entraîner le rejet du texte.

Calendrier :

Date-limite d’envoi des propositions par courriel : 3 septembre 2012

Retour d’information aux auteurs : 30 octobre 2012

Envoi des articles complets à la Rédaction : 30 janvier 2013

Prévision de publication : automne 2013

Proust et la traduction

L’équipe BK21 de formation des critiques des traductions accueille à l’Université Korea Luc Fraisse, professeur de littérature française à l’Université de Strasbourg. Il prononcera deux conférences le mercredi 16 mai 2012 de 16h à 18h dans le bâtiment Mungwadehak salle 132 (고려대 문과대학 132 강의실)

Conférence I « La philosophie de la traduction dans l’esthétique de Proust« 

Avant de composer les sept volumes du cycle romanesque A la recherche du temps perdu, de 1908 à 1922, Proust s’est signalé par la traduction en français de deux ouvrages de l’esthète anglais John Ruskin, La Bible d’Amiens et Sésame et les lys, parus au Mercure de France en 1904 et 1906. Cette expérience directe de la traduction donnera ensuite lieu à une réflexion beaucoup plus générale, aboutissant à la maxime célèbre du Temps retrouvé, selon laquelle « le devoir et la tâche d’un écrivain sont ceux d’un traducteur ». On peut ainsi reconstituer le parcours proustien, de la pratique à la théorie de la traduction, parcours qui traverse les théories du langage qui ont été enseignées au futur écrivain lorsqu’il préparait sa licence de lettres et philosophie à la Sorbonne en 1893-1895.

Conférence II « Les principes de composition de la Recherche du temps perdu« 

La composition du cycle romanesque A la recherche du temps perdu est ce à quoi son auteur, Marcel Proust, affirme avoir apporté le plus de soin. Mais c’est une composition voilée, cachée, dont il faut essayer de retrouver les principes. De multiples modèles viennent s’y superposer, de Dante à Descartes, des cathédrales aux écrits psychothérapiques que l’on commençait à conseiller d’écrire aux névrosés à cette époque. Que signifient le clivage entre temps perdu et temps retrouvé, et la distinction des trois âges dogmatiques de l’âge des noms, l’âge des mots et l’âge des choses ? Les cent cahiers manuscrits où s’est élaboré le cycle romanesque apportent aussi de nombreuses réponses pratiques permettant d’approcher ce mystère.

Traductions et/ou Cultures

Appel à communications

Traductions et/ou Cultures : problèmes et recours

28-29 juin 2012

Université d’Evry-Val d’Essonne

Département LEA, UFR LAM (Langues, Arts, Musiques)

Il est d’un commun accord que toute activité traductionnelle est liée à la culture de la langue source et cible. L’intérêt du traducteur est qu’il n’est pas simplement passeur de mots mais également vecteur de cultures.

L’axe de recherche de ce colloque sera centré sur les problèmes que pose cette interrelation  » traduction-culture  » et les cas-limites appelés également les intraduisibles. Quelles sont les recours traductionnels envisageables ? Peut-on considérer ces recours comme des solutions partielles ? Existe-t-il des solutions même partielles à tous les cas-limites en traduction ?

La réflexion portera sur la place du traducteur, ses marges de liberté traductionnelle, son rôle de (ré-) écrivant, et les contraintes auxquelles il doit faire face (prise en compte de l’image et contrainte spatio-temporelle pour la traduction audiovisuelle, inégalité en matière de bagage linguistique car toutes les langues n’offrent pas les mêmes possibilités traductionnelles, etc.). Seront traitées les stratégies de traduction (de la traduction littérale à la traduction oblique) dont l’emprunt, l’adaptation, la réécriture, la note de bas de page, la sous-traduction, le calque, etc. L’intérêt portera sur les obstacles linguistiques face aux obstacles sociolinguistiques, avec pour hypothèse que plus des communautés sont linguistiquement et culturellement éloignées, plus les problèmes de traduction sont épineux.

Axes de réflexion :

– Interculturalité, multiculturalisme et traduction

– La médiation culturelle

– Les cas-limites ou intraduisibles

– Traduction de l’humour, jeux de mots, lapsus

– Utilisation stratégique de certains procédés de traduction face à l’intraduisible (l’emprunt, le mot-à-mot, le calque, la modulation, l’adaptation, l’omission, l’explicitation, l’implicitation, l’étoffement, la sous-traduction, la sur-traduction….)

– Place du traducteur en tant qu’écrivain, écrivant ou réécrivant

– Traduction et la médiation culturelle, cas de l’interprétation

– Traduction culturelle dans le sous-titrage

– Création de néologismes

– Traduction des références culturelles au cinéma (en doublage ou sous-titrage)

– Rapport entre images culturelles et les sous-titres

– Obstacles linguistiques et sociolinguistique à la traduction culturelle

– Traduction et cultures : une fidélité impossible ?

Date-limite de soumission : 29 février 2012

Envoyez votre résumé à SabrinaBaldo  Stephanie Genty  Groupe de recherche SCRIPT (Scénaristes, Créateurs, Réalisateurs, Interprètes, Performers, Traducteurs) Université d’Evry-Val d’Essonne

Arena Romanistica : traduction

Pour son prochain numéro, Arena Romanistica portera son attention sur la traduction. Une des évolutions majeures dans le domaine de la traductologie dans le temps récent, a été la mise en cause des scientifiques de l’idée traditionnelle insistant qu’une traduction n’est qu’une mauvaise copie du texte original. Les notions traditionnelles de fidélité, de trahison et de perte ont été contestées. Jorge Luis Borges a noté que c’était l’infidélité du traducteur, son infidélité à la fois joyeuse et créative, qui devrait nous importer. Quelle est l’importance de ces propos radicaux pour l’évaluation de traductions et pour le traducteur et sa conception de sa propre tâche ? Arena Romanistica invite les scientifiques à réfléchir sur cette « infidélité créative » des traducteurs, sur ce qui est trouvé et gagné dans les traductions, plutôt que de ce qui est perdu, trahi ou infidèlement rendu.

Les contributions peuvent, mais ne se restreignent pas à, traiter des sujets suivants :

-l’éthique de la traduction ;

– les théories de la traduction ;

– les pratiques de la traduction ;

– l’évaluation de la qualité des traductions ;

– les études de la réception ;

– la co-traduction ;

– l’auto-traduction ;

– l’adaptation ou la traduction intersémiotique (Jakobson), i.e. l’interprétation de signes verbaux au moyen de signes non-verbaux.

Arena Romanistica accueillera aussi des contributions, en anglais et dans toute langue romane (donc en français), traitant de la philologie, de la linguistique, de la littérature ou de la culture. Les sujets doivent nécessairement se rapporter aux études romanes.

Date de soumission de contributions : le 1er mars 2012 

Les consignes de mise en page et la procédure de soumission sont consultables sur notre site web : http://arenaromanistica.uib.no/

Pour d’autres renseignements : arenaromanistica@uib.no

Le double en traduction

Michaël MARIAULE et Corinne WECKSTEEN (dir.)

Le Double en traduction ou l'(impossible ?) entre-deux, volume 1

Artois Presses Université, Arras, septembre 2011, 172 pages

ISBN: 978-2-84832-127-1, prix : 16 euros

Présentation

Ce volume explore le concept du « double » en traduction pour en dégager les limites et parvenir à une appréhension plus fine de cette pratique qu’est la traduction. Le double peut être vu sous l’angle du lien qui unit texte de départ et texte d’arrivée mais aussi de la relation qu’entretiennent auteur et traducteur, qui se révèlent parfois être les mêmes dans le cas de l’auto-traduction. Les couples de langues soumis à l’étude sont l’anglais et le français d’une part, et le français et le roumain d’autre part. Les articles ici réunis reflètent une variété d’approches et de points de vue qui tentent d’articuler théorie et pratique. Ils montrent que ce que la traduction établit est un rapport dialectique et dialogique entre les textes, les hommes et les cultures et que la théorie gagnerait à dépasser la notion de « double » et à accorder davantage de place à celle d’« entre-deux », ce qui permettrait peut-être de mieux rendre compte de la complexité, de la subtilité et des nécessaires compromis qui sont constitutifs de la traduction.

TABLE DES MATIERES

Michaël MARIAULE et Corinne WECKSTEEN
Avant-propos

Zohra HADJ-AISSA,
« Fidèlement infidèle »

Corinne WECKSTEEN,
« De Janus à Ménechme : portrait du traducteur en agent double »

Karen BRUNEAUD-WHEAL,
« La double contrainte du traducteur de sociolectes littéraires : entre adéquation et acceptabilité »

Alina PELEA,
« La double dimension, textuelle et matérielle, de la traduction. Réflexions sur l’effet de la “mise en livre” sur la réception du texte traduit »

Anda RADULESCU,
« Les traductions multiples d’une poésie et la re-création de l’original dans une langue cible »

Michaël OUSTINOFF,
« L’entre-deux des textes (auto)-traduits : de Endgame de Samuel Beckett à Lolita de Vladimir Nabokov »

Franck BARBIN,
« Dépasser la dualité en traduction : l’équivalence en matière de questionnaire »

Alice DEFACQ,
« De Teyve the Dairyman à Fiddler on the Roof : entre contraintes et libertés »

 

Retraductions

Retraductions

Sous la direction de Christine Lombez

Nantes : Cécile Defaut, coll. « Horizons Comparatistes », 2011.

EAN 9782350183009.

Présentation de l’éditeur :

Parce qu’elle est fondamentalement interprétation, une traduction vieillit généralement plus vite que l’oeuvre originale. Qu’il y a-t-il de commun, par exemple, entre la version donnée d’Homère par Mme Dacier au XVIIIe siècle, la version de Leconte de Lisle un siècle plus tard, et celle de P. Jaccottet au XXe siècle, si ce n’est le texte d’Homère lui-même ? D’une retraduction à l’autre se lit toute la distance du temps qui passe, des convenances qui évoluent, de la langue qui se transforme, des goûts et des pratiques d’écriture qui se modifient… Pour autant, le dilemme du traducteur (être fidèle à l’« esprit » ou à la « lettre » du texte étranger) reste, lui, toujours le même. La retraduction semble un point d’observation idéal pour analyser « la pulsion de traduction entretenue par l’insatisfaction à l’égard des traductions existantes » (P. Ricoeur). Pourquoi (pour qui) retraduit-on ? Pour rectifier les erreurs avérées d’une traduction antérieure ? Pour répondre à un « horizon d’attente » littéraire et culturel en constante mutation ? Pour des raisons banalement commerciales ? Quel type de relation un (re)traducteur entretient-il avec la version produite par son ou ses prédécesseurs ?

Autant de questions que cet ouvrage aborde en explorant des retraductions de textes littéraires en prose ou en vers, de la Bible, de livrets d’opéra, des retraductions-adaptations pour la scène, des traductions-relais (effectuées à partir d’une langue intermédiaire), etc. Dans une perspective interdisciplinaire, ce volume s’intéresse à l’étude de traductions multiples d’une même oeuvre, à l’investigation des conditions socioculturelles de leur production et de leur réception, aussi bien qu’aux techniques et processus de retraduction, à leur évaluation, sans omettre de faire appel à l’expérience concrète, menée « sur le terrain », par les praticiens de la (re)traduction d’aujourd’hui.

Sommaire disponible sur Fabula

 

 

 

Journée de l’Institut d’études de traduction et de rhétorique

L’Institut d’études de traduction et de rhétorique propose une journée d’études le samedi 12 novembre de 14h à 18h à l’Université KOREA en salle 215 (Faculté des Lettres).

3 conférenciers vont intervenir : Franck BARBIN, CHO Sung Eun et PARK Sang Jin.

Vous pouvez télécharger le détail du programme au format pdf :  affiche journée traduction Korea

Outils pour le commentaire de traduction

Je me permets de vous signaler la parution prochaine de :

Outils pour le commentaire de traduction

édition revue et augmentée avec une nouvelle mise en page.

Jean Szlamowicz

Ophrys, octobre 2011, ISBN 978-2-7080-1324-7

144 pages, 12€50

 

Parce que la traduction passe nécessairement par une analyse linguistique et par une appréciation littéraire du texte, il faut se familiariser avec les divers facteurs qui caractérisent l’écart entre deux langues. L’objectif est de construire une traduction qui s’attache en finesse à ce que le texte de départ a voulu exprimer. Les enjeux d’une telle approche sont autant linguistiques que littéraires et culturels.

Cet ouvrage s’adresse à tous ceux qui veulent comprendre comment on prend en compte ces contraintes pour passer d’un texte source à un texte cible équilibré, à la fois fidèle et nécessairement différent. Les étudiants de licence d’anglais, de classes préparatoires et d’école de traduction tireront profit d’une explicitation des processus de choix à l’œuvre dans l’acte de traduction.

Outil pour le commentaire de traduction concerne plus spécifiquement les candidats au concours de l’agrégation interne et du Capes d’anglais. Il présente une méthodologie détaillée ainsi que des textes de version et de thème avec le commentaire de passages problématiques. L’ouvrage propose donc des modèles de commentaires adaptés aux exigences des concours.

Compte rendu des deux conférences Ladmiral à Séoul le 14 mai 2011

Afin de célébrer la présence à Séoul de Monsieur Jean-René LADMIRAL, professeur à l’Université de Paris X Nanterre et à l’ISIT, et de Madame Mayuko UEHARA, maître de conférences à l’Université Meisi de Tokyo, deux conférences étaient organisées le 14 mai 2011 dans la capitale sud-coréenne.

 

La conférence internationale de l’IEP s’est déroulée de 9h30 à 13h dans la salle 503 du Bâtiment international de l’Université Hankuk des études étrangères et avait pour thème « Traduction et Philosophie : pour la philosophie de la traduction ». Toutes les communications étaient en l’honneur de Monsieur Jean-René LADMIRAL. Nous tenons à chaudement féliciter les organisateurs pour avoir proposé une interprétation simultanée en coréen et en français ainsi que les étudiants pour avoir assuré cette interprétation.

Après le traditionnel discours d’ouverture de Monsieur Seong-Woo YUN, directeur de l’Institut des études philosophiques, et le discours de bienvenue de Monsieur Chul PARK, président de l’Université Hankuk des études étrangères, Monsieur Seong-Woo YUN et Madame Hyang LEE, tous deux professeurs de l’Université d’accueil, nous ont proposé une communication à deux voix intitulée « Pourquoi traduire Ladmiral ? » Après avoir brossé un tableau de l’état de la traductologie en Corée, ils nous ont entretenus sur les philosophes de la traduction en s’intéressant plus particulièrement à Jean-René Ladmiral.

Madame Mayuko UEHARA, maître de conférences à l’Université Meisi de Tokyo, a ensuite prononcé une communication intitulée « La Philosophie de la traduction et la Genèse de la philosophie japonaise : une lecture de Ladmiral ». Après avoir fait un point sur la réciprocité entre philosophie et traduction, elle nous a montré les liens et les divergences entre la pensée traditionnelle japonaise et la philosophie occidentale.

Monsieur Jean-René LADMIRAL, professeur à l’Université de Paris X Nanterre et à l’ISIT, a enchanté l’assistance par son intervention à la fois pointue et pédagogique sur le thème « L’Épistémologie de la traduction : sur le discours méta-traductif de la traductologie ». Après avoir rappelé en préambule que le propre du philosophe était d’en dire moins tout en coupant les cheveux en quatre, il est revenu en détail sur son quatrain traductologique, qui correspond aux quatre âges de la traductologie (prescriptive, descriptive, inductive et productive), et sur sa dichotomie qui a fait école entre sourciers et ciblistes.

Madame Hee-Young PARK, professeur à l’Université Hankuk des études étrangères, a conclu cette matinée par une communication intitulée « L’Esthétique du même et de l’autre : modus cogitandi et la philosophie de la traduction ». Elle a rappelé à juste titre que la traduction philosophique constitue l’art créateur du tissage du même et de l’autre et qu’elle consiste à transcender cette opposition.

 

La conférence de l’après-midi sur le thème « Esthétique et Philosophie de la traduction » s’est tenue de 15h à 18h dans la salle 215 du Bâtiment de la Faculté des Lettres de l’Université Korea. Elle était organisée par l’équipe BK21 de formation des critiques des traductions rattachée à l’Institut d’études de traduction et de rhétorique. Elle mettait de nouveau à l’honneur deux des conférenciers du matin, Monsieur Jean-René LADMIRAL et Madame Mayuko UEHARA.

Monsieur Jean-René LADMIRAL a ouvert le bal en nous entretenant sur l’« Esthétique de la traduction ». Il a clairement motivé son utilisation du terme d’«esthétique » pour la traduction des œuvres littéraires par rapport aux autres vocables concurrents et lui a donné pour objet l’étude du décalage que peuvent connaître les genres littéraires entre cultures différentes. Cette catégorie a l’avantage de problématiser l’immémoriale question du littéralisme et de lui conférer une ampleur philosophique.

Madame Mayuko UEHARA a clos les débats fort stimulants de la journée en traitant du sujet « La Question philosophique sous l’angle de la traduction : la clairvoyance de Nishida Kitarô ». Elle nous a plus particulièrement exposé les problèmes de traduction des concepts philosophiques occidentaux en japonais et de quelles manières Nishida Kitarô en a résolu certains en ayant recours à des néologismes.

Franck Barbin